Étudier la faune à travers les sons : Techniques et technologies modernes

cris d'animaux

Étudier la faune est essentielle pour comprendre l’écosystème et la biodiversité. C’est pour cette raison que les scientifiques utilisent diverses méthodes pour surveiller les populations animales. L’écoute des cris d’animaux fait partie intégrante de ces techniques.

De quelles méthodes usent les chercheurs pour étudier les animaux ?

Lorsqu’il s’agit d’étudier la faune, l’écoute des cris d’animaux est de loin l’outil le plus puissant. En effet, elle offre des informations inestimables sur la santé des écosystèmes. De même en ce qui concerne la régénération des habitats.

En général, les scientifiques utilisent la bioacoustique. Cette dernière est une méthode puissante pour explorer la faune. Et ce, en se basant sur les sons qu’elle émet. Pour cela, les chercheurs effectuent des enregistrements audio dans différents habitats. Par exemple : dans les forêts, les zones agricoles ou les terres en régénération. C’est effectivement la première technique couramment utilisée. Puis, ils sélectionnent des espèces. Un microphone sensible est alors installé à proximité des animaux qu’ils souhaitent étudier pour capter leurs cris. Ensuite, les scientifiques effectuent une analyse acoustique. Celle-ci permet d’évaluer la biodiversité en se basant sur le volume et la fréquence des bruits. Ils vont écouter ces enregistrements et identifier les cris d’oiseaux. De même pour ceux des mammifères et des amphibiens.

Ce n’est qu’après que des programmes informatiques assistés par l’intelligence artificielle (IA) sont utilisés. L’objectif étant de distinguer différents cris d’animaux. Certes, l’IA ne peut reconnaître qu’une partie des cris identifiés par les experts. Toutefois, elle permet quand même d’évaluer correctement les niveaux de biodiversité dans chaque endroit étudié.

Entre temps, il y a certains experts qui préfèrent utiliser la technique d’acoustique passive. Celle-ci consiste à suivre les animaux par leurs sons. L’acoustique passive est une méthode non invasive. Les chercheurs peuvent en ce sens évaluer la densité et la répartition géographique d’une espèce. Et ce, bien sûr, en utilisant la localisation acoustique passive.

Quels genres de technologies de pointe utilisent-ils à cet effet ?

La technologie a considérablement évolué au fil du temps. Elle est bien remarquable dans tous les domaines, y compris celui de l’étude de la faune. En effet, la technologie moderne nous offre des outils plus perfectionnés pour explorer le monde animal. Et ce, bien sûr, à travers ses sons. Ouvrant alors de nouvelles perspectives époustouflantes pour la recherche et la conservation. Les colliers télémétriques sont l’une de ces avancées technologiques. Celles-ci sont essentielles pour suivre et étudier les animaux. Ces colliers sont équipés d’émetteurs radio VHF, de GPS et d’émetteurs satellitaires. Chacun d’entre eux transmet quotidiennement la localisation des animaux. Dans la plupart des cas, les biologistes les utilisent pour mieux comprendre les comportements des espèces. Mais aussi lorsqu’ils veulent surveiller leur santé.

Puis, il y a les caméras de chasse. Ces gadgets-là sont idéals pour étudier la faune locale. Étant donné qu’elles capturent des images et des vidéos des animaux dans leur habitat naturel. Fournissant ainsi des informations précieuses sur leur comportement et leurs interactions.

Grâce à ces avancées technologiques, les enregistreurs acoustiques autonomes sont devenus plus petits. Mais aussi bien légers et  efficaces qu’avant. Ils peuvent alors  être déployés sur le terrain pendant de longues périodes. Et ce bien sûr pour enregistrer les cris d’animaux. Ces gadgets sont équipés de systèmes de stockage de données améliorés et de microphones sensibles. Permettant ainsi aux scientifiques d’obtenir des enregistrements de haute qualité.

Mieux encore, les algorithmes de traitement automatique des données ont été perfectionnés. Ils peuvent dorénavant identifier automatiquement les espèces en fonction de leurs modèles sonores. Cela permet aux scientifiques d’analyser plus rapidement de grands ensembles de données acoustiques. Facilitant de ce fait la surveillance de la biodiversité.

 

 

 

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